+41 (0)21 800 30 83 contact@megasocialfoundation.org
Une transition écologique inégale?

Une transition écologique inégale?

Pour que la transition écologique n’engendre pas un accroissement des inégalités sociales!

L’actualité est brûlante et nous renvoie à nos responsabilités. Face au réchauffement climatique et à la guerre en Ukraine, le constat est sans appel : il faut réduire notre consommation d’énergies fossiles maintenant et sur le long terme.

Cet objectif pourrait être atteint à la condition que le plus grand nombre d’entre nous parvienne à décarboner ses usages. La bonne nouvelle est que des solutions existent : remplacer les systèmes de chauffage individuels par des pompes à chaleur communes, massifier l’utilisation des transports en commun, faire preuve de sobriété dans ses habitudes de consommation, revenir à une économie circulaire. Formidable ! Mais ces nouveaux modes de vie seront-ils à la portée de tout le monde ?

Observons ces solutions en intégrant la contrainte du portefeuille. Prenons l’exemple d’une famille modeste, locataire d’un logement à loyer modéré en zone péri-urbaine. Cet appartement est souvent vieillissant et mal isolé, les coûts de chauffage sont déjà très élevés et pèsent sur le budget du foyer, qui doit donc rogner sur ses dépenses de santé ou d’alimentation. Le jour où le propriétaire ou la régie décide d’effectuer des travaux pour améliorer l’efficacité énergétique du bâtiment (isolation, huisseries, pompe à chaleur), leur coût très important entraînera inévitablement une augmentation du loyer. Par conséquent, cette famille devra se déplacer vers des zones, certes plus abordables, mais aussi plus éloignées des grands centres-villes, des transports en commun et de leurs lieux de travail. Avoir une ou deux voitures est de ce fait clairement nécessaire pour cette famille, et l’acquisition d’une voiture électrique neuve est impossible.

Cette famille se retrouve ainsi : exclue de la politique de rénovation des bâtiments, exclue des dispositifs de mobilité douce ou électrique, soumise à l’augmentation du prix des énergies fossiles et ainsi piégée dans la précarité énergétique. Il est évidemment inutile de lui demander d’avoir en plus une consommation sobre, locale et bio alors qu’elle a déjà du mal à joindre les deux bouts !

La précarité énergétique est un drame bien réel, qui oblige une partie non négligeable de la population à rester à l’écart d’une économie dite verte ou décarbonée, non par manque de volonté ou d’engagement, mais par manque de moyens. Cet enjeu écologique et social majeur ne doit pas rester dans l’angle mort des réflexions. Pour résoudre ce conflit, il est impératif de mettre en place des mesures sociales très ambitieuses et de changer en profondeur notre économie. Et toujours : réparer, réutiliser, recycler, relocaliser, mais aussi créer des circuits fermés et favoriser les méthodes « low-tech »!

 

Et vous, comment faites-vous pour réduire votre bilan carbone et votre facture d’énergie, quelles solutions concrètes mettez-vous en œuvre ?

Partagez votre ressenti, inspirez-nous, laissez-nous un commentaire !

 

Merci de votre soutien, nous avons besoin de votre aide pour continuer la MEGA aventure: partagez nos posts sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à la MEGA newsletter et faites-la circuler, faites un don à la fondation, devenez bénévoles!

Le véritable coût de nos achats textiles

Le véritable coût de nos achats textiles

Les applications numériques gratuites ont un prix caché : l’utilisation de vos données personnelles. Les vêtements ont également un coût induit énorme : exploitation de personnes, de matières premières, de pollution. Comment améliorer les choses ?

« Si c’est gratuit, c’est que le produit, c’est toi ». Ce slogan, qui reflète parfaitement la réalité de l’économie numérique, est aujourd’hui bien connu et compris. La gratuité altruiste des géants du numérique, GAFAM américains ou BATX chinois, ne fait pas partie de leur business model et ils génèrent des chiffres d’affaires aussi gros que le PIB d’un petit pays. Ils gagnent donc bien de l’argent ailleurs ! Nous savons maintenant qu’ils exploitent en fait nos données personnelles et les monétisent. Nos données leur servent de matière première pour la publicité qu’ils nous forcent à ingurgiter et leur permettent de mieux connaître nos habitudes, nos goûts, nos horaires de travail, nos appareils numériques. Leur objectif final est de nous vendre un maximum de produits, souvent inutiles, ou de vendre nos données qui viendront ensuite alimenter, par exemple, les algorithmes de matching de célèbres applis de rencontre…

Pour les biens de grande consommation comme le textile, les mêmes raisonnements s’appliquent. Si un vêtement neuf est affiché à un prix dérisoire, c’est qu’au moins une personne a été exploitée pour le fabriquer.

Exploitée comment ? D’abord humainement et socialement. Salaires outrageusement faibles, femmes maltraitées, heures de travail indues, travail des enfants, conditions de travail indignes, perte des savoir-faire et traditions locales, ou encore exposition à des matières cancérigènes.

Ensuite écologiquement. Sols souillés, eaux polluées, teintures toxiques, délocalisations qui génèrent des transports tout autour du globe, accumulation des déchets sur la chaîne de production et de vente, et consommation folle de matières premières.

Il est grand temps que le monde de la mode change, et que nous changions notre rapport à la mode. Changer de look et renouveler sa garde-robe fréquemment, c’est très agréable, et la société actuelle nous explique même que c’est normal. La piètre qualité des vêtements ne leur permet d’ailleurs souvent de ne survivre qu’à peu d’utilisations, on retrouve malheureusement le phénomène d’obsolescence programmée dans le secteur textile (le pire exemple étant les collants !). Mais nos habits sont-ils vraiment ringards au bout de quelques mois ? Ou accordons-nous trop d’importance aux photos et influences des magazines?  Sommes-nous si versatiles que nous n’aimons pas les choses plus de 3 mois ?

Navette tissu
Usine fabrication de coton

La mode émet davantage de gaz à effet de serre chaque année que les vols internationaux et le trafic maritime réunis! Modifier notre consommation est donc devenu indispensable, il faut à la fois consommer moins et mieux. Changer d’habitudes dans un monde qui valorise l’ultra-consommation n’est pas toujours chose simple, les premiers pas sont les plus durs… Alors, nous vous proposons aujourd’hui quelques astuces pour amorcer le changement.

Pour commencer, ne jetez plus aucun de vos textiles dans la poubelle ! Déposez dans les conteneurs à vêtements (ou directement auprès de structures sociales dédiées) tous les habits dont vous n’avez plus l’usage, mais aussi tous vos déchets textiles (vêtements troués, bouts de chiffons, chutes de couture, etc.). Une seule exception : les tissus très souillés, par exemple par de la graisse, qui doivent aller dans la poubelle normale. Si les conteneurs sont opérés par des structures sociales, les pièces en bon état pourront être données aux personnes dans le besoin (Vestiaire social, Emmaüs) ou vendues dans des magasins d’intérêt général spécialisés dans la seconde main (Label Emmaüs, ateapic, Caritas, Ding Fring). Ce circuit court vertueux contribue également à la réinsertion professionnelle de personnes éloignées de l’emploi. Les déchets et les pièces en mauvais état ou inutilisables pourront être recyclés et donc réutilisés dans d’autres matériaux (isolants, chiffons ou nouveaux tissus), tandis que le restant pourra être revendu à l’étranger. Si vous jetez vos bouts de tissus ou habits abîmés dans la poubelle normale, ils seront tout simplement brûlés : aucune possibilité de seconde vie, accumulation de déchets, génération de gaz à effet de serre et aucun bénéfice social… donc c’est tout perdant !

Ensuite, il faut rendre le textile durable dans le temps. On peut commencer par trier son armoire et donner ou jeter (en conteneur approprié bien sûr!) tout ce que l’on n’a pas porté depuis 12 mois et que l’on ne remettra donc certainement jamais. Un bon tri permet déjà d’y voir plus clair et de réaliser le nombre important de pièces dans notre garde-robe! Lorsque l’on achète des vêtements neufs, il vaut mieux éviter la mauvaise qualité qui s’abîme aux premiers lavages ou se troue avec le frottement de la ceinture; être attentive aux matières qui composent votre habit (labels Oeko-tex, écolabel européen, écocert-textile, GOTS ou Bioré; matières recyclées); privilégier les fabrications locales ou proches; vérifier l’impact du vêtement et l’éthique de la marque sur Clear Fashion ou par leur appartenance aux réseaux B Corp ou 1% for the planet®. Et il y encore plein d’autres alternatives à explorer: achetez de la seconde main (le vintage est « so chic » et le vêtement le moins polluant reste celui qui n’est pas produit !), réparez vos vêtements, customisez-les, rendez-les unique avec des perles, des nœuds, des thermocollants, des ajouts ou pourquoi pas des clous argentés. Notre dernière newsletter regorge d’adresses et d’idées, si vous ne l’avez pas reçue, demandez-la en commentaire!

Enfin, il existe une astuce efficace pour avoir une consommation plus raisonnée. Avant chaque achat, on peut déjà se demander si l’on possède déjà son équivalent et si l’on en a vraiment besoin. Ensuite, l’idéal est de reposer l’objet de son désir (ou de fermer son application de shopping) et de différer de 2 jours son acte d’achat… Si l’achat vous semble toujours nécessaire passé ce délai, c’est tout bon, faites-vous plaisir : vous aviez un besoin et non un désir instantané, et le plaisir de l’acte d’achat sera décuplé par l’attente.

Sinon, vous aurez fait une économie, vous n’aurez pas encombré vos placards d’affaires inutiles et cet acte de non-achat est finalement un beau geste pour la planète ! Dans tous les cas, vous venez de faire un premier pas très gratifiant vers un nouveau mode de consommation.

Nous espérons que ces quelques idées vous inspirerons pour entamer un changement de consommation et de vie. Au fait, bienvenue dans le fameux monde d’après !

vintage shopping
matieres pour recyclage

N’hésitez pas à partager avec nous vos idées sur le textile, vos bonnes adresses, vos astuces de consommation ou vos envies pour un prochain article.

Venez vous joindre à nous, partagez nos nouvelles, newsletters, posts sur LinkedIn et Instagram. Nous avons également besoin de fonds pour que MEGA Social Foundation puisse mener à bien ses missions d’accompagnement : tout don est bienvenu, tout comme vos initiatives de levées de fonds ou de communication. Merci pour votre précieux soutien !!

En route vers un nouveau partenariat!

En route vers un nouveau partenariat!

Engagement pour l’insertion professionnelle des jeunes.
MEGA Social Foundation est heureuse de vous annoncer sa nouvelle collaboration avec la société coopérative à but non lucratif, Démarche, basée à Lausanne (VD, Suisse) !

Devanture magasin Ateapic

Pour fêter cette fin d’année 2020 pour le moins stupéfiante, nous avons une grande nouvelle à vous annoncer.

Le coronavirus n’a pas eu raison de MEGA Social Foundation qui continue de se développer! Nous sommes aujourd’hui fiers et heureux de vous annoncer que nous avons noué un partenariat stratégique avec Démarche, société coopérative, basée à Lausanne (VD, Suisse).

Qui est Démarche? C’est une société coopérative à but non lucratif, une entreprise apprenante et citoyenne, qui affiche clairement ses convictions sociales et solidaires. Démarche a pour mission de faire de l’insertion socio-professionnelle pour des personnes éloignées de l’emploi ou en situation de handicap. Pour atteindre ce but, sous l’impulsion de son charismatique dirigeant et fondateur, Stéphane Manco, elle a développé des activités économiques variées telles que la collecte et le tri de textiles, la location d’œuvres d’art d’artistes suisses, la création de magasins (physiques et en ligne) solidaires et éthiques, une buanderie professionnelle, un atelier de réparation de vélos, un service de location de costumes et déguisements, etc. Génial, non?

Aujourd’hui, 150 collaborateurs coachent, encadrent et forment plus de 650 participants chaque semaine à plus de 45 métiers. Pour continuer sa route, Démarche augmente le nombre de participant.e.s et d’apprenti.e.s formé.e.s et propose davantage de missions d’insertion. Celles-ci doivent toujours rester au plus proche du premier marché de l’emploi et répondre aux besoins des futurs employeurs. Dans cette optique, un chantier innovant a été lancé : créer une grande halle textile.

L’objectif : automatiser le tri du textile, trier un volume plus important et de manière plus fine, multiplier les partenariats, améliorer la logistique, réduire les déchets et les émissions polluantes. En résumé, un programme ambitieux, aux impacts sociaux et environnementaux multiples, qui nécessite un MEGA partenaire pour prendre en charge la gestion du projet en interne ainsi que la recherche de partenaires industriels !

Demarche tri
Interieur de magasin Ateapic

Nous sommes très heureux de contribuer au développement de cette future grande halle, qui permettra à de nombreux jeunes éloignés du marché de l’emploi de se former, de s’insérer dans le monde professionnel et de (re)prendre confiance en eux. Ce projet répond également aux enjeux écologiques, économiques et sociaux actuels : création de circuits courts, réemploi, réutilisation, recyclage, réparation, collaboration entre structures locales, promotion de la mobilité douce, mixité sociale.

Bravo aux équipes de Démarche, toujours compétentes, professionnelles et humbles, pour tout ce que vous accomplissez, et merci de nous avoir fait confiance, merci de nous accueillir à vos côtés, nous sommes fiers et heureux d’entamer cette démarche avec vous!

N’hésitez pas à vous joindre à nous, à partager nos nouvelles, newsletters, posts sur les réseaux sociaux. Nous avons également besoin de fonds pour que MEGA Social Foundation puisse mener à bien ses missions d’accompagnement : tout don est bienvenu, tout comme vos initiatives de levées de fonds ou de communication.

Partagez votre ressenti, inspirez-nous, laissez-nous un commentaire !

Consommateur déconfiné et averti

Consommateur déconfiné et averti

Quelles responsabilités et quels pouvoirs les consommateurs ont-ils ?

Le confinement nous a incités à consommer moins, différemment et plus localement. Il nous pousse à réfléchir aux chaînes de valeur créées ou détruites par ce que nous consommons. Nous devons nous interroger sur les comportements inhérents à nos sociétés de consommation.

Les choix pléthoriques offerts par nos supermarchés sont-ils vraiment indispensables ? Doit-on laisser Amazon gouverner nos vies et nos envies ? Consommer des produits locaux et de saison ne permet-il pas de préserver et créer des emplois, de nous assurer une nourriture saine tout en valorisant le travail des agriculteurs ? Nos achats habituels sont-ils vraiment nécessaires ? Pourquoi devrions-nous assouvir nos désirs instantanément, est-ce réellement crucial ? Avoir une consommation plus sobre et raisonnée, est-ce vraiment un objectif insensé et inatteignable ?

Consommation et responsabilités

 

Nous pouvons tous contribuer à repenser le monde de demain, pour qu’il soit plus équitable, plus durable et plus agréable. Il n’est plus acceptable de se cacher derrière l’inaction ou l’inefficacité supposée des grands organes nationaux ou internationaux pour justifier son propre immobilisme. Nous sommes tous responsables d’agir pour créer le « monde d’après », qui se bâtit aujourd’hui, et les plus privilégiés ont un rôle majeur à jouer.

Leur première responsabilité est de réaliser qu’ils détiennent un pouvoir : le pouvoir de choisir son employeur, de remettre en question son impact et son utilité sociale, de mobiliser son entreprise pour l’intérêt général, de refuser le manque de considération et de respect, de dénoncer l’aberration du diktat français des horaires à rallonge, d’exiger que son employeur reconnaisse l’importance et l’apport de notre vie personnelle, de demander le maintien du télétravail pour une vie plus équilibrée et pour choisir son lieu de résidence au lieu de le subir, de contribuer à une véritable décentralisation. User collectivement de ce pouvoir permettra d’améliorer qualitativement sa propre vie puis de modifier les habitudes et comportements d’une entreprise, des salariés, voire d’une société. La multiplication des initiatives solidaires, poussées par l’État, des associations, des entreprises ou leurs salariés, pendant le confinement a montré le besoin de chacun de s’investir et la force de la coopération et de la solidarité. 

La seconde responsabilité est d’acheter des produits dont le cycle de fabrication et de consommation sont en accord avec nos valeurs. De nombreux critères peuvent être mis en avant dans la manière dont on sélectionne ses produits : une meilleure qualité, un label renommé, des conditions de travail décentes, l’absence de composants polluants ou de perturbateurs endocriniens, une fabrication locale ou européenne, artisanale, avec des matériaux recyclés ou recyclables, en éco-conception, réparables, favorisant l’économie circulaire ou encore qui ont contribué à employer des individus en difficulté (troubles psychiques, réinsertion, handicap, etc.). Ce que nous consommons et utilisons quotidiennement façonne le monde de demain.

Il faut en permanence s’interroger sur ce que l’on achète. On nous a appris à décrypter l’analyse calorique d’un produit alimentaire, il est grand temps de s’intéresser à la description des ingrédients ou des matériaux, leur origine géographique, leur nocivité, etc. Certes cela demande un effort au départ, il faut se renseigner, mais l’investissement semble rentable puisqu’il doit nous mener vers un monde vivable pour tous à long terme…

Le pouvoir de la carte de crédit

 

Dans nos sociétés dites « développées » où tout peut se consommer avec un prix minimum et une rentabilité maximale, le pouvoir principal réside dans la carte de crédit. Grâce à elle, nous pouvons choisir où l’on fait nos achats, décider de contribuer à la relocalisation industrielle de notre pays, boycotter les produits ayant parcouru des milliers de kilomètres, privilégier des mobilités peu polluantes, réduire nos déchets, consommer moins mais mieux, refuser les emballages inutiles, modifier nos comportements alimentaires pour le bien-commun… Dépenser en conscience devient un acte responsable, militant et politique.

L’usage que nous faisons de nos cartes de crédit oriente les choix stratégiques des entreprises plus fortement qu’une interview, une pétition ou un « bad buzz ». Les plus privilégiés d’entre nous ont donc la capacité de faire évoluer la société grâce à leur important pouvoir d’achat. S’ils orientent ne serait-ce que la majorité de leurs dépenses vers des achats responsables, solidaires, durables, locaux et décents, alors les entreprises seront contraintes d’intégrer ce nouveau cahier des charges pour survivre. De nouvelles structures et de nouveaux métiers se créeront, la qualité responsable deviendra la norme et les prix finiront par devenir accessibles. Cela bénéficiera donc aussi aux plus démunis, aux invisibles, aux oubliés… c’est cela le ruissellement !

Enfin, n’oublions pas que nous avons la chance de vivre dans des démocraties, et que le bulletin de vote est vraiment utile, quelle que soit l’élection… Et si aucun programme politique ne vous convient, vous pouvez vous engager dans la vie politique ! 

 

Nous vous proposerons régulièrement dans notre newsletter des idées pour consommer différemment, réduire votre empreinte écologique ou participer à la solidarité générale… Pensez à vous inscrire !

 

Et vous, qu’en pensez-vous ? Vous êtes-vous posé ces questions, quelles réponses y apporterez-vous, quelles problématiques vous touchent particulièrement ? Contribuez à notre action en commentant cet article, en le partageant sur les réseaux sociaux ou en faisant un don à MEGA Social Foundation!