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2022, une année charnière!

2022, une année charnière!

Bilan de l’activité de la fondation en 2022

Nuage de mots

MEGA Social Foundation a eu une activité très chargée en 2022, avec notamment 8 programmes accompagnés en compétences et la redéfinition de notre positionnement. Après 3 ans d’activités, il nous a semblé important de revoir notre action, notre mission, nos objectifs et de clarifier ce que nous faisions.

🎯Aujourd’hui, la fondation se positionne comme un incubateur social qui accompagne sur le long terme des programmes à fort impact social. Nous transmettons des compétences pour que les projets sociaux soient robustes et viables, et nous accompagnons les personnes porteuses de ces projets dans leur stratégie, mais aussi dans leurs discussions avec leurs partenaires, dans leurs réflexions, leurs doutes, et aussi dans leurs succès !

🙏 MEGA mercis à nos donateurs et donatrices pour leur générosité et leurs encouragements ! Les dons sont importants pour MEGA Social Foundation, les petits autant que les gros 😉. Ils nous permettent d’étendre notre soutien, de toucher davantage de bénéficiaires, de créer des réseaux d’engagement, et d’avoir toujours plus d’impact. La fondation a également besoin de refaire son site, d’améliorer sa visibilité et sa communication, afin d’étendre sa communauté et de faire rayonner les programmes accompagnés. Si vous en avez la capacité, merci de soutenir MEGA Social Foundation par un don !

👏 MEGA bravos aux structures et aux équipes que nous accompagnons, à nos partenaires qui agissent au quotidien contre les inégalités sociales et en faveur de l’enfance et de la jeunesse !

🙏 Enfin, MEGA mercis à vous, notre communauté,de suivre notre action, de la partager, de nous faire connaître, et ainsi de mettre en valeur les formidables structures qui bénéficient de l’accompagnement de MEGA Social Foundation !

Partagez votre ressenti, inspirez-nous, laissez-nous un commentaire ! 

On se modernise, et on s’améliore

On se modernise, et on s’améliore

On n’arrête pas le progrès! MEGA Social Foundation améliore son site internet, se dote d’un QR Code Twint et intègre le réseau Transnational Giving Europe pour faciliter les dons.

Que d’informations d’un coup, la fin d’année est chargée!

Graf fille au ballon

Tout d’abord, MEGA Social Foundation s’est associée au formidable programme d’insertion professionnelle ada:flow, porté par la Powerhouse Lausanne. Cette formation s’adresse aux personnes motivées, sans emploi, souhaitant retrouver une opportunité professionnelle dans les technologies de l’information, domiciliées en Suisse. Nous leur avons mis à disposition notre site internet et l’équipe s’est formée dessus pour coder, améliorer le design, transformer la mise en page, trouver des images pertinentes, accroître la lisibilité et l’accessibilité du site.

Un grand bravo et une excellente continuation à tous et à toutes pour le travail énorme qui a été fourni, qui nous a poussés à nous améliorer et qui nous tire aussi vers le haut! Nous vous encourageons à soutenir cette formidable initiative pour que de tels projets puissent se développer! L’entrepreneuriat social doit être encouragé et favorisé.

En fin d’année, il n’y a pas que les Black Friday, Cyber Monday et autres soldes douteux, il y a aussi les appels à la générosité et au don. MEGA Social Foundation aussi a besoin de votre soutien pour pérenniser son action, pour accompagner davantage de structures et établir de grandes coalitions contre les inégalités sociales. Précision utile: un mini-don est MEGA important, ce n’est pas la taille qui compte…

QR code Twint

Pour faciliter le don en Suisse, nous sommes maintenant reliés à TWINT. En cliquant sur ce lien ou en scannant notre QR Code, vous aurez la possibilité de faire un don et ainsi d’être MEGA utile à notre structure! Profitez-en pour vous abonner à la MEGA newsletter et inscrivez vos données pour recevoir votre attestation de dons.

Enfin, c’est une grande fierté pour MEGA Social Foundation d’avoir été validée par la France et la Suisse pour rejoindre le réseau Transnational Giving Europe (TGE). Ceci permet à des résident.e.s français.e.s de nous soutenir financièrement tout en bénéficiant directement des avantages fiscaux prévus par la législation française (i.e. 66% d’exonération d’impôts sur le revenu). 

réseau TGE

Concrètement, vous effectuez un don en notre nom, en EUR et en France, sur le compte du TGE tenu par la Fondation de France (représentante française du réseau). Celle-ci se charge de nous reverser ce don en CHF (après déduction de 5% de frais pour financer le fonctionnement du TGE) puis de vous envoyer une attestation de dons française.

La procédure de dons est actuellement restreinte aux virements et il est indispensable de procéder comme décrit dans ce document édité par la Fondation de France. N’hésitez pas à nous contacter pour tout complément d’informations et à nous ajouter comme destinataire de l’email de confirmation de dons: contact@megasocialfoundation.org.

Retrouvez toutes ces informations ainsi que les autres modalités de versement (virement en CHF, Paypal, don récurrent) sur notre page de don!

 

N’hésitez pas à vous joindre à nous, ainsi qu’à commenter et partager nos nouvelles, newsletters, posts sur LinkedIn, Instagram ou encore Facebook.

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Crédit photo: S. Hermann & F. Richter de Pixabay

Top Chrono Vers l’Emploi, l’heure du bilan

Top Chrono Vers l’Emploi, l’heure du bilan

MEGA Social Foundation lutte pour l’insertion socio-professionnelle des jeunes! Accompagner Top Chrono Vers l’Emploi a été une aventure très enrichissante, qui a profité à une trentaine de jeunes et a prouvé que la coopération fonctionne pour lutter contre les inégalités sociales!

MEGA Social Foundation s’engage pour l’insertion socio-professionnelle de tous les jeunes!

Pour aider les jeunes du Canton de Genève, la fondation s’est engagée bénévolement aux côtés de l’Hospice Général / Point Jeunes, la Fondation Qualife, la Fondation IPT, Scène Active et Babvia, pour collaborer au magnifique projet Top Chrono Vers l’Emploi. Sa mission était d’embarquer vers l’emploi de jeunes personnes (moins de 30 ans) au bénéfice de l’aide sociale, motivées, désireuses d’intégrer le premier marché de l’emploi, mais qui ne trouvent pas de réponse à leurs besoins dans les programmes sociaux existants en raison de leurs parcours extraordinaires, au sens premier du terme. Grâce à la richesse et la diversité des acteurs présents, un projet innovant d’accompagnement et de développement personnel a été mis sur pied, mêlant confiance en soi, expression corporelle, connaissances informatiques professionnelles, création de réseau, rédaction de lettres de motivation. L’objectif était que les participant.e.s réalisent le côté extraordinaire, au sens commun du terme, de leurs parcours et de leur histoire ou culture, et qu’ils en fassent ainsi une richesse leur permettant de s’insérer professionnellement au plus proche de leurs aspirations, compétences et désirs. Rompre le déterminisme social et les a priori pour réduire les inégalités sociales et s’insérer professionnellement!

Le Covid, les contraintes sanitaires et leurs multiples effets collatéraux ont malheureusement mis à mal la création d’une nouvelle volée et ont finalement eu raison des efforts de toutes les structures organisatrices. Le bilan n’en est pas moins extrêmement positif, et pas seulement pour la trentaine de jeunes qui ont bénéficié et apprécié cette formation atypique. Ce travail exceptionnel de coopération et de collaboration entre structures de l’intérêt général a prouvé son efficacité et sa capacité à créer des modèles nouveaux, riches de l’expérience de chacun.e. Nous avons eu beaucoup de plaisir à co-construire la troisième et malheureusement dernière volée de Top Chrono Vers l’Emploi, nous avons eu l’immense chance de rencontrer des structures et personnes formidables, incroyablement engagées, qui ont fait preuve d’un engagement sans faille.

phoque dit au-revoir
Merci aux différents partenaires qui nous ont accordé leur confiance, nous avons beaucoup appris et nous sommes très fiers d’avoir contribué à aider des jeunes du Canton de Genève à s’insérer professionnellement, y compris par le biais de mentorat. Ce programme s’achève mais nous avons d’autres MEGA idées en développement, nous continuons à co-construire des programmes avec différentes structures… L’histoire ne s’arrête donc pas là, vous en saurez bientôt davantage!

N’hésitez pas à vous joindre à nous, à partager nos nouvelles, newsletters, posts sur LinkedIn et Instagram. Nous avons également besoin de fonds pour que MEGA Social Foundation puisse mener à bien ses missions d’accompagnement : tout don est bienvenu, tout comme vos initiatives de levées de fonds ou de communication.

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Les algorithmes et nous

Les algorithmes et nous

MEGA Social Foundation lutte contre la fracture numérique, et ce travail passe par la sensibilisation sur l’importance de nos actes numériques et des algorithmes. Nous utilisons des algorithmes quotidiennement mais de quoi s’agit-il, peuvent-ils être biaisés?

MEGA Social Foundation est engagée dans la lutte contre l’illectronisme et la fracture numérique. Pour atteindre ces objectifs, il faut que chaque personne s’approprie le monde numérique, ce qui passe par la connaissance de son empreinte numérique, la détection de « fake news », ou la compréhension du fonctionnement des logiciels utilisés et notamment des algorithmes.

 

L’algorithme

Le comportement individuel est extrêmement important, car chaque personne est responsable de ses actes, lesquels ont des conséquences fortes. Chaque acte est un choix, et donc un renoncement, et chaque acte génère des externalités positives ou négatives. Un acte isolé peut sembler anecdotique, inutile ou vide de sens. Pourtant, l’ensemble de nos actions, à tous et à toutes, façonne nos sociétés, ses mœurs, ses exigences, ses possibilités et ses lois. Réciproquement, nos choix sont aussi influencés par cette société. Notre capacité de prise de décision se dilue dans les techniques marketing, la publicité, les préjugés, la culture pop ou encore les algorithmes.

Un algorithme, qu’est-ce c’est? Un algorithme est une « suite ordonnée d’instructions qui indique la démarche à suivre pour résoudre une série de problèmes équivalents ». Plus simplement, c’est un programme informatique créé pour effectuer une tâche généralement complexe et répétitive, et résoudre des problèmes. L’algorithme permet ainsi à une app ou un logiciel d’effectuer des actions qui sont commandées par son code de base. Il n’est surtout pas intelligent, il ne fait que reproduire ce qu’un être humain lui a intimé de prendre en considération et il néglige ce qui n’est pas une variable intégrée à son code. Si l’algorithme a pour conséquence de véhiculer des clichés, il n’y est pour rien, il se contente de suivre les ordres… et contrairement à un humain il est bien incapable du contraire! L’algorithme n’est donc pas intrinsèquement machiste, romantique, raciste, féministe, à la mode, ni artiste.

 

Algorithme biaisé?

Intéressons-nous à l’application de rencontres Tinder, détenue par le groupe Match. Pourquoi spécifiquement cet algorithme? Il a aujourd’hui un rôle social et économique majeur puisque environ 10 millions de personnes l’utilisent, permettant à son groupe Match de générer 2,4Md$ de revenus et d’atteindre une capitalisation boursière vertigineuse de 41,8 milliards de dollars (au 15/3/2021). Cet algorithme a donc un impact évident sur les individus qui l’utilisent et, par ricochet, sur les sociétés qu’ils composent.

Jessica Pidoux, doctorante à Lausanne à l’Institut des humanités digitales de l’EPFL, travaille à démonter les rouages de l’algorithme de l’app de rencontres Tinder. Elle explique brillamment comment, en les introduisant dans son algorithme, l’app reproduit et amplifie certains biais sociaux, préjugés et clichés. Un exemple frappant: l’app part du principe que les hommes veulent des femmes plus jeunes et que la réciproque n’est pas vraie, et Tinder va donc proposer des profils qui, de base, respectent ce principe. Retrouvez les explications de Jessica Pidoux sur le podcast Vous de Camille François!

La journaliste Judith Duportail, autrice de « L’amour sous algorithme », a enquêté sur le ELO score de Tinder. Ce score détermine votre indice de « désirabilité », qui prend en compte votre profession, votre sexe, votre niveau d’études, votre âge ou encore votre taux de matchs (i.e. le nombre de fois où vous avez aimé un profil qui vous a aimé en retour). L’app vous proposera ensuite des matchs avec des personnes ayant des scores de désirabilité similaires… donc les personnes désirables ont le droit de voir d’autres personnes désirables tandis que les personnes classées comme peu désirables ne les verront jamais. Une nouvelle caste est née, merci les algorithmes!

smartphone app Tinder

Isabelle Collet, informaticienne et professeure en sciences de l’éducation à l’Université de Genève, propose quant à elle un test simple pour comprendre les biais sociaux cachés dans les moteurs de recherche. Allez dans votre moteur de recherche préféré (personnellement je recommande Qwant, qui est français et respectueux des données privées) catégorie « images » et tapez « écolier » puis « écolière ». Dans un cas, en toute logique, vous verrez des images de petit garçon qui va à l’école un cartable sur le dos. Dans l’autre cas, vous verrez des femmes dans des poses lascives et au minimum suggestives, avec une sucette, une minijupe à carreaux et des chaussettes blanches montantes. Sur Qwant, il faut attendre la 28ème image pour atteindre un résultat non sexuel ou pornographique, et sur Google la 60ème est toujours à caractère sexuel…

De la même manière, Instagram semble favoriser les photos de personnes dénudées dans votre fil d’actualité…

Quelles solutions?

Les algorithmes font partie intégrante de notre quotidien. Nous les utilisons pour déterminer un itinéraire, rechercher des informations, trouver un job, choisir un lieu de vacances, trouver un.e partenaire, décider des contenus à regarder, etc. Il est donc important de comprendre comment un algorithme ou un logiciel a été construit, puisque le résultat que vous obtiendrez dépendra totalement de cette construction initiale. S’intéresser aux algorithmes permet finalement de consommer en connaissance de cause. Et si nous ne sommes pas d’accord avec les principes de base, les valeurs ou les biais de ces logiciels et applications, il ne tient qu’à nous de ne pas les utiliser. On en revient de nouveau au pouvoir du consommateur !

Pour que les algorithmes ne reproduisent pas et n’amplifient pas les biais sociaux, la discrimination et les inégalités sociales, il est également clef de favoriser la diversité au sein des professionnels de l’intelligence artificielle. On notera entre autres l’action efficace de structures telles que ImpactIA, Femmes@Numérique, Simplon, Girls In Tech ou encore les propositions du Rapport Villani. Vous trouverez dans notre newsletter et sur notre page Insta d’autres exemples!

 

Et vous, qu’en pensez-vous, aviez-vous déjà connaissance de cette problématique? Quels logiciels ou structures nous recommandez-vous? Quels sujets souhaitez-vous que nous traitions prochainement?

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Crédits photos: Solen Feyissa, Gerd Altmann (PixaBay)

Le véritable coût de nos achats textiles

Le véritable coût de nos achats textiles

Les applications numériques gratuites ont un prix caché : l’utilisation de vos données personnelles. Les vêtements ont également un coût induit énorme : exploitation de personnes, de matières premières, de pollution. Comment améliorer les choses ?

« Si c’est gratuit, c’est que le produit, c’est toi ». Ce slogan, qui reflète parfaitement la réalité de l’économie numérique, est aujourd’hui bien connu et compris. La gratuité altruiste des géants du numérique, GAFAM américains ou BATX chinois, ne fait pas partie de leur business model et ils génèrent des chiffres d’affaires aussi gros que le PIB d’un petit pays. Ils gagnent donc bien de l’argent ailleurs ! Nous savons maintenant qu’ils exploitent en fait nos données personnelles et les monétisent. Nos données leur servent de matière première pour la publicité qu’ils nous forcent à ingurgiter et leur permettent de mieux connaître nos habitudes, nos goûts, nos horaires de travail, nos appareils numériques. Leur objectif final est de nous vendre un maximum de produits, souvent inutiles, ou de vendre nos données qui viendront ensuite alimenter, par exemple, les algorithmes de matching de célèbres applis de rencontre…

Pour les biens de grande consommation comme le textile, les mêmes raisonnements s’appliquent. Si un vêtement neuf est affiché à un prix dérisoire, c’est qu’au moins une personne a été exploitée pour le fabriquer.

Exploitée comment ? D’abord humainement et socialement. Salaires outrageusement faibles, femmes maltraitées, heures de travail indues, travail des enfants, conditions de travail indignes, perte des savoir-faire et traditions locales, ou encore exposition à des matières cancérigènes.

Ensuite écologiquement. Sols souillés, eaux polluées, teintures toxiques, délocalisations qui génèrent des transports tout autour du globe, accumulation des déchets sur la chaîne de production et de vente, et consommation folle de matières premières.

Il est grand temps que le monde de la mode change, et que nous changions notre rapport à la mode. Changer de look et renouveler sa garde-robe fréquemment, c’est très agréable, et la société actuelle nous explique même que c’est normal. La piètre qualité des vêtements ne leur permet d’ailleurs souvent de ne survivre qu’à peu d’utilisations, on retrouve malheureusement le phénomène d’obsolescence programmée dans le secteur textile (le pire exemple étant les collants !). Mais nos habits sont-ils vraiment ringards au bout de quelques mois ? Ou accordons-nous trop d’importance aux photos et influences des magazines?  Sommes-nous si versatiles que nous n’aimons pas les choses plus de 3 mois ?

Navette tissu
Usine fabrication de coton

La mode émet davantage de gaz à effet de serre chaque année que les vols internationaux et le trafic maritime réunis! Modifier notre consommation est donc devenu indispensable, il faut à la fois consommer moins et mieux. Changer d’habitudes dans un monde qui valorise l’ultra-consommation n’est pas toujours chose simple, les premiers pas sont les plus durs… Alors, nous vous proposons aujourd’hui quelques astuces pour amorcer le changement.

Pour commencer, ne jetez plus aucun de vos textiles dans la poubelle ! Déposez dans les conteneurs à vêtements (ou directement auprès de structures sociales dédiées) tous les habits dont vous n’avez plus l’usage, mais aussi tous vos déchets textiles (vêtements troués, bouts de chiffons, chutes de couture, etc.). Une seule exception : les tissus très souillés, par exemple par de la graisse, qui doivent aller dans la poubelle normale. Si les conteneurs sont opérés par des structures sociales, les pièces en bon état pourront être données aux personnes dans le besoin (Vestiaire social, Emmaüs) ou vendues dans des magasins d’intérêt général spécialisés dans la seconde main (Label Emmaüs, ateapic, Caritas, Ding Fring). Ce circuit court vertueux contribue également à la réinsertion professionnelle de personnes éloignées de l’emploi. Les déchets et les pièces en mauvais état ou inutilisables pourront être recyclés et donc réutilisés dans d’autres matériaux (isolants, chiffons ou nouveaux tissus), tandis que le restant pourra être revendu à l’étranger. Si vous jetez vos bouts de tissus ou habits abîmés dans la poubelle normale, ils seront tout simplement brûlés : aucune possibilité de seconde vie, accumulation de déchets, génération de gaz à effet de serre et aucun bénéfice social… donc c’est tout perdant !

Ensuite, il faut rendre le textile durable dans le temps. On peut commencer par trier son armoire et donner ou jeter (en conteneur approprié bien sûr!) tout ce que l’on n’a pas porté depuis 12 mois et que l’on ne remettra donc certainement jamais. Un bon tri permet déjà d’y voir plus clair et de réaliser le nombre important de pièces dans notre garde-robe! Lorsque l’on achète des vêtements neufs, il vaut mieux éviter la mauvaise qualité qui s’abîme aux premiers lavages ou se troue avec le frottement de la ceinture; être attentive aux matières qui composent votre habit (labels Oeko-tex, écolabel européen, écocert-textile, GOTS ou Bioré; matières recyclées); privilégier les fabrications locales ou proches; vérifier l’impact du vêtement et l’éthique de la marque sur Clear Fashion ou par leur appartenance aux réseaux B Corp ou 1% for the planet®. Et il y encore plein d’autres alternatives à explorer: achetez de la seconde main (le vintage est « so chic » et le vêtement le moins polluant reste celui qui n’est pas produit !), réparez vos vêtements, customisez-les, rendez-les unique avec des perles, des nœuds, des thermocollants, des ajouts ou pourquoi pas des clous argentés. Notre dernière newsletter regorge d’adresses et d’idées, si vous ne l’avez pas reçue, demandez-la en commentaire!

Enfin, il existe une astuce efficace pour avoir une consommation plus raisonnée. Avant chaque achat, on peut déjà se demander si l’on possède déjà son équivalent et si l’on en a vraiment besoin. Ensuite, l’idéal est de reposer l’objet de son désir (ou de fermer son application de shopping) et de différer de 2 jours son acte d’achat… Si l’achat vous semble toujours nécessaire passé ce délai, c’est tout bon, faites-vous plaisir : vous aviez un besoin et non un désir instantané, et le plaisir de l’acte d’achat sera décuplé par l’attente.

Sinon, vous aurez fait une économie, vous n’aurez pas encombré vos placards d’affaires inutiles et cet acte de non-achat est finalement un beau geste pour la planète ! Dans tous les cas, vous venez de faire un premier pas très gratifiant vers un nouveau mode de consommation.

Nous espérons que ces quelques idées vous inspirerons pour entamer un changement de consommation et de vie. Au fait, bienvenue dans le fameux monde d’après !

vintage shopping
matieres pour recyclage

N’hésitez pas à partager avec nous vos idées sur le textile, vos bonnes adresses, vos astuces de consommation ou vos envies pour un prochain article.

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